Têtue, tête nue, j'évolue,
Je m'abandonne à la vie,
A la caresse du vent,
A la brûlure du soleil,
A l'eau salée qui lèche mes pieds
Je le regarde, un sourire aux lèvres,
Insouciante et heureuse
Je distingue à peine le grondement sourd du monde
Et cette rumeur qui enfle, aussi féroce qu'une bombe
Et ces pleurs, ces rancoeurs que stigmatisent les coeurs
Je ne vois ni ton regard, ni tes larmes, ni ta douleur
Je n'entends pas tes cris, je ne ressens pas ta peine,
Je n'ai conscience d'aucun déni, je ne mesure pas ta haine
Je suis insouciante et heureuse
Puis un jour, je t'ai croisé, au hasard de cette rue
Tu m'as parlé de toi, de tes rêves, de ta déconvenue
Des caprices d'un destin qui se fait chaque jour incertain
Des brimades de la vie, de la discrimination envers les tiens
J'étais bien sur mon île, j'ignorai ton désarroi
Mais maintenant que je sais, je n'ai pas d'autre choix
Que d'être consciente et heureuse
Sylla
Je m'abandonne à la vie,
A la caresse du vent,
A la brûlure du soleil,
A l'eau salée qui lèche mes pieds
Je le regarde, un sourire aux lèvres,
Insouciante et heureuse
Je distingue à peine le grondement sourd du monde
Et cette rumeur qui enfle, aussi féroce qu'une bombe
Et ces pleurs, ces rancoeurs que stigmatisent les coeurs
Je ne vois ni ton regard, ni tes larmes, ni ta douleur
Je n'entends pas tes cris, je ne ressens pas ta peine,
Je n'ai conscience d'aucun déni, je ne mesure pas ta haine
Je suis insouciante et heureuse
Puis un jour, je t'ai croisé, au hasard de cette rue
Tu m'as parlé de toi, de tes rêves, de ta déconvenue
Des caprices d'un destin qui se fait chaque jour incertain
Des brimades de la vie, de la discrimination envers les tiens
J'étais bien sur mon île, j'ignorai ton désarroi
Mais maintenant que je sais, je n'ai pas d'autre choix
Que d'être consciente et heureuse
Sylla