Un étudiant américain se suicide après avoir été filmé à son insu

Le 19 septembre dernier, ce jeune homme a eu le malheur d'avoir une relation sexuelle avec un ami. Pourquoi ce ton négatif ? Tout simplement car sa webcam avait été activée par deux individus malveillants, qui n'ont pas perdu une miette de la scène. Ceux-ci ont ensuite mis en ligne la vidéo de l'enregistrement, ce que n'a pas supporté cet étudiant. Trois jours après, il signifiait sur Facebook son intention de se jeter du haut du pont George-Washington. Sa vie a ainsi pris fin à 18 ans.

Espionné par webcam, un étudiant américain se suicide

Web: Il se suicide après la diffusion d'une vidéo intime

Cette crainte du refus de la société d'accepter l'homosexualité me désole toujours autant. Qu'il repose en paix désormais.

Gaël a écrit:Le 19 septembre dernier, ce jeune homme a eu le malheur d'avoir une relation sexuelle avec un ami. Pourquoi ce ton négatif ? Tout simplement car sa webcam avait été activée par deux individus malveillants, qui n'ont pas perdu une miette de la scène. Ceux-ci ont ensuite mis en ligne la vidéo de l'enregistrement, ce que n'a pas supporté cet étudiant. Trois jours après, il signifiait sur Facebook son intention de se jeter du haut du pont George-Washington. Sa vie a ainsi pris fin à 18 ans.
Cette crainte du refus de la société d'accepter l'homosexualité me désole toujours autant[/b]. Qu'il repose en paix désormais.

pendant que tu postais ça, justement j'écoutais
placebo feat.david bowie
voilà deux personnalités étranges, androgynes, qui ont ou ont eu une sexualité affichée pas vraiment du genre "tout lisse"
ça me désole aussi qu'on n'accepte pas que les êtres humains ne soient pas faits dans un même moule

C'est triste.

Plus je prends de l'âge et moins je laisse les autres me dicter ma conduite. A 18 ans, on est encore malléable. Ou il faut vraiment en avoir pris plein la tête pour ne pas s'en laisser compter à cet âge. La société est ainsi faite. Elle boute hors de son champ, ceux qui ne rentrent pas dans le moule.

Je trouve inadmissible le manque de respect qu'on a porté à la vie privée de ce jeune homme.
Le plus étonnant, c'est que personne n'a protesté contre la diffusion en direct des ébats de ce jeune.
Et dire que les parents de ces jeunes ont payé des cautions pour qu'ils soient remis en liberté en attendant leur procès. Pour ma part, si mon enfant avait fait cela, je le laisserais macérer un peu en prison pour qu'il réfléchisse aux conséquences de ses actes.
Tout cela découle d'un manque de sens moral évident.

blancmouton a écrit:Je trouve inadmissible le manque de respect qu'on a porté à la vie privée de ce jeune homme.
Le plus étonnant, c'est que personne n'a protesté contre la diffusion en direct des ébats de ce jeune.
Et dire que les parents de ces jeunes ont payé des cautions pour qu'ils soient remis en liberté en attendant leur procès. Pour ma part, si mon enfant avait fait cela, je le laisserais macérer un peu en prison pour qu'il réfléchisse aux conséquences de ses actes.
Tout cela découle d'un manque de sens moral évident.

Internet est malheureusement une zone de non-droit, où les excès ne se comptent plus, ou sinon par dizaines de milliers chaque jour. Compliqué dans ces conditions de voir naître des protestations sur la toile, surtout que les jeunes incriminés ont certainement fait passer la vidéo à des connaissances ou sur des sites étant demandeurs ou en tout cas très bons publics de ce genre de "documents".

Je te rejoins également sur l'attitude des parents, beaucoup trop en décalage avec la réalité pure des faits.

Internet, une zone de non droit ? Bah je ne crois pas. Il y a des règles, mais pas forcément applicables en France. Et les nôtres ne sont pas forcément recevables à l'étranger. Je me suis amusée une fois à lire une charte. J'ai été si effrayée que j'ai préféré m'abstenir.

Quant au respect de la vie privée, la toile ne fait que mettre en lumière voire exacerber notre propre comportement. Sur le net on se permet des horreurs qu'on ne se permettrait pas forcément dans la vie réelle. Un désinhibiteur,je vous le dis. A une époque, c'était le livre qui offrait cette possibilité. La parole proscrit ce que la plume s'autorise.